John Fairburn ⌬ This is a place where I don't feel alone

Espèce Sorcier, il pratiquait la magie, comme le voulait la tradition familiale.

Traits particuliers Du haut à peine de son mètre quatre-vingts, John n'éveillait pas la peur dans les yeux de ses opposants. Il avait certes une carrure sportive qu'il prenait plaisir à élargir dans son dos et entre ses épaules, mais sa taille creusée par la génétique et l'alimentation, de même que son port impérieux et gracieux, en aurait fait un parfait danseur étoile. Des mèches indomptables et brunes avaient saboté le plan du danseur classique qu'il aurait pu devenir et elles refusaient toujours de se laisser coiffer quotidiennement. Leur force vitale restait étrangère au garçon, qui ne parvenait pas toujours à les faire obéir entre ses doigts et entre les dents des peignes qu'il lui arrivait de transporter, juste au cas où. Il leur arrivait de boucler, lorsque l'air se chargeait d'humidité, et John perdait alors tout espoir de les démêler. Moqueuses, les mèches dansaient dans une brise invisible, chaque fois qu'il libérait son pouvoir. En guise de contestation, le garçon avait laissé sa moustache pousser au détriment du reste de sa barbe, qu'il taillait plus régulièrement et qu'il gardait entretenue. Au gré des saisons, sa pilosié était devenu une amie qu'il avait apprivoisée et contenue à l'état de l'acceptable, pour qu'ils puissent vivre ensemble en paix. Une petite cicatrice formait un croissant de lune laiteux sur sa peau naturellement pâle, au dessus de la cheville qu'il avait cassée lorsqu'il était encore un petit garçon. Sa mère l'avait laissée là, en guise d'avertissement : on ne badinait pas avec la magie comme on badinait avec l'amour ; ses répercussions pouvaient être plus graves encore. Une paire de lunettes sur le bout de son nez l'invitait encore à l'humilité chaque fois qu'il lui prenait l'envie de lire.

Capacités raciales Comme tous les membres de sa famille, Jonathan avait appris à écrire et à insuffler un peu de sa magie à ses formules, un art qui lui plaisait bien davantage que celui des potions, qu'il trouvait salissant et laborieux. Il avait encore appris à utiliser le pendule pour localiser les êtres qu'il tenait cher à son cœur. John aimait s'en servir pour guider ses choix, comme si la pierre semi-précieuse eut été la manifestation physique de sa conscience et de son intuition. Il avait enfin hérité du troisième œil de sa grand-mère, qui était capable de communiquer avec les esprits qu'elle pouvait voir.

Pouvoirs personnels
Manipulation de la Force Vitale
Niveau 1 Guérison : John peut voir et manipuler la force vitale de toutes les sources vitales animées (humains, animaux). Il se trouve ainsi capable de la rediriger et de l'utiliser pour se guérir lui-même ou guérir autrui, au détriment de la source dans laquelle il va puiser. Avec de l'expérience, John sera capable de puiser dans la force vitale des sources non-animées (végétation, flore et la Terre elle-même) et s'en servir pour amplifier ses pouvoirs, mais toujours au détriment de la ou des sources dans laquelle / lesquelles il va puiser.
Niveau 2 Souffle de vie : John peut insuffler suffisamment de force vitale qu'il va puiser dans celle d'autrui pour ralentir et même stopper temporairement le processus de vieillissement. Plus il puise dans une source extérieure et plus longtemps le processus se voit interrompu.

Manipulation de la Nature
Niveau 1 Amélioration des plantes : John est doté de la capacité de faire pousser des plantes de manière exponentielle ou de leur redonner vie en puisant dans l'énergie vitale qui l'entoure. Il peut s'en servir pour créer des murs végétaux par exemple ou pour donner à une pièce des airs de jungle équatoriales, et faire des végétaux de véritables obstacles. Il l'utilise avant tout pour leur insuffler toute la beauté dont la nature est capable.
Niveau 2 Manipulation des plantes : John peut manipuler et faire bouger tous les végétaux, qui lui obéissent alors. Il peut s'en servir pour attaquer ses adversaires à distance.

traits de caractère La vie s’éclairait autour de lui ; elle gravitait, joyeuse et simple de sa légèreté. Il arriva que l’on s’adressât à lui pour débusquer le plus petit de ses sourires ; nombreux, ils accrochaient et entamaient depuis toujours les regards noirs et les nuages orageux qui survolaient les têtes aliénées. La bonne humeur communicative du petit garçon s’était parée des habits de lumière du charisme en grandissant, et il n’était pas rare qu’elle soit responsable pour les regards qui se tournaient vers lui, chaque fois qu’il entrait quelque part. On loua sa bonté et sa générosité, ne pouvant faire fi des attentions qu’il portait ici et là, sans qu’on les lui ait jamais pourtant réclamées. Le cœur avec lequel le jeune homme s’était appliqué à croquer la vie à pleines dents, sans jamais oublier ceux et celles qu’il eût pu heurter au passage, lui valut d’incommensurables expériences. Les exceptions faisaient la règle, mais elles n'étaient pas nombreuses. Son amour pour la vie précipitait pourtant ses choix et son appétit ; il lui arriva de choisir mal et de se tromper. Il se réfugia alors dans les livres et dans les histoires dont il s’amourachait et dont il s’émouvait sans relâche. Fidèle à ses principes, il n'en demeurait pas immuable, regrettant l'immobilité de certains. Il entrait alors dans des colères rares et orageuses, qui souvent étaient déclenchées par une incompréhension ; John maudissait l'imperméabilité et l'indifférence, elles le heurtaient dans ce qu'il tenait de plus cher. Au fond, l'être solaire ne voulut pas qu'on l'empêchât d'entrer. Ses proches l'imaginaient travailler au contact des enfants : son exaltation pour la vie en aurait fait un excellent professeur à leurs yeux. Il avait préféré communiquer son emballement en laissant toute sa sensualité s'exprimer par le toucher. Être tactile, il n'était pas rare de le sentir poser une main généreuse sur son épaule ou autour de son cou. L'accueil chaleureux qu'il faisait ne s'était pas endormi tout à fait lorsqu'il avait traversé l'Atlantique. Les mieux renseignés le retrouvaient peut-être dans une timidité bien camouflée. Il était à la fois si aisé de la négliger, tant l'homme avait la langue bien pendue et la peau douce. Elle s'exacerbait sans doute dans ses accès de jalousie, qui peignait la fleur des bleus les plus romantiques et les plus passionnés.

Groupe Your friends. Il croît que l'humanité peut être sauvée, mais il sait qu'elle doit l'être sans être confrontée. Influençable, il s'efforce d'honorer les préceptes de ses parents, mais la terreur et la violence autour le tirent dans des eaux troubles.

01 Ils la déformaient dans leur habit de verre, mais elle jetait malgré tout leurs couleurs sur les murs tapissés et les panneaux de bois qui la filtraient au travers d’innombrables rosaces sculptées. Ils ne réussissaient pas tout à fait à la retenir, et la lumière éblouissait un enfant dans l’ombre, subjugué par la danse aérienne des cristaux colorés. La voix tremblante et émue de sa grand-mère l’avait sorti de sa contemplation pour le ramener aux raisons qui avaient interrompu leur après-midi, dans le petit village où il était né. Le rhotacisme et les diphtongaisons roulaient sous sa langue usée tandis qu’elle s’adressait à une femme qui terminait de gémir son désespoir dans le petit salon. Frêle, Abigail Moore n’en demeurait pas moins une femme de caractère ; ses décisions étaient réputées pour être sans appel, aussi guidait-elle la femme désemparée jusqu’à la porte d’entrée d’une main ridée et flétrie.

« Je ne comprends pas, Nan Joy. » Elle était source de joie pour leur famille tout entière, et c’est tout naturellement que son petit-fils l’avait surnommée affectueusement ainsi. « Qu’est-ce qu’elle voulait, la dame ? »

Du haut de ses six années à peine, John n’était pas en mesure de comprendre, selon son père, Anthony Fairburn. Abigail n’était pas du même avis ; la main parcheminée tapota l’assise du fauteuil à côté du sien pour inviter le jeune Britannique à prendre place et à ouvrir grand ses oreilles. Celui-ci ne se fit pas prier et s’appliqua même à avaler sa lèvre inférieure - une chose qu’il faisait encore chaque fois qu’il se concentrait.

« Tu n’es pas sans ignorer que Mr Green est mourant, tu as vu le vicar aller lui porter les derniers sacrements, lorsque nous sommes sortis au marché ce matin. Ne l’as-tu pas vu mon petit ? »

La tête du petit garçon s’était agitée de haut en bas d’un geste répété et rapide, presque désarticulé.

« Mrs Green espérait me convaincre de lui porter secours. » La lumière n’avait pas quitté les yeux fatigués de la vieille dame qui souriait mystérieusement.
« Tu vas l'aider, alors, Nan Joy ? »
« Cela ne dépend plus de moi à présent, mon petit. » Elle souriait toujours, énigmatique.
« Je ne comprends pas. »

Les doigts longs et pâles étaient venus ébouriffer la crinière de ténèbres, puis ils lui avaient offert un biscuit.

« Tu comprendras un jour, mon petit. Il y a des limites que nous ne pouvons pas nous permettre de franchir. Tu comprendras. »

Bien des années plus tard, John Fairburn se demanda si sa grand-mère n’était pas aussi bénie du don de clairvoyance.

02 L’oiseau restait immobile. Son aile lui faisait certainement mal, mais c’était la terreur qui lui chuchotait de ne pas bouger. John se voyait dans le reflet de ses yeux noirs. Les encouragements de sa mère calmaient ses lèvres affolées, mais, malgré tous ses efforts, il ne parvenait pas à se concentrer sur les fils de lumière qui entouraient la créature ; elle était chaude dans sa paume et l’aile blessée outrepassait ses petits doigts serrés. Les filaments étincelants devenaient invisibles lorsque le vent s’engouffrait dans le jardin et le petit garçon plissait des yeux pour mieux les apercevoir, comme il le faisait pour une toile d’araignée cachée en fin de journée, quand le soleil était bas. L’oiseau cherchait une issue de ses yeux ronds. Il ferma les siens et appela la magie qui s’était enfouie profondément en lui ; elle répondit à l’appel, jaillissant à la surface comme l’éruption d’un volcan et baigna son regard d’une lumière aveuglante. La vie vrombissait sous ses pieds ; elle l’entourait et émanait de lui. Beatrice Fairburn appela une fois de plus son fils à s’attacher au présent. Le garçon cligna des yeux pour affiner son regard ; il semblait s’habituer à la lumière éblouissante et remarqua des cordons de lumière émaner de l’oiseau qu’il tenait dans sa main. Comme elle l’avait répété cent fois auparavant, son autre main traversa les lignes éthérées et s’attacha à tisser. Une bourrasque qui ne cherchait que lui balaya ses mèches bouclées et John sentit ses forces s’amoindrir. Les enfants en étaient emplis, c’était une chose communément reconnue dans sa famille. Malgré tout, il se sentit tourner de l’œil alors que la coupure sous les plumes se refermait et que l’aile se remettait en place.

Lorsqu’il les rouvrit, sa mère tissait à son tour, l’autre main posée sur un lit de fleurs mortes. Il aurait pourtant juré qu’elles respiraient de mille couleurs avant qu’il ne perdît connaissance.

03 Le manteau de la nuit et sa taille pour se cacher, John suivait la canne qui frappait le sol et servait d’appui à Abigail Moore tandis qu’elle traversait le pont séculaire ; il menait à un sentier qui longeait le courant d’eau dans le Wiltshire. Le Bybrook s’enfonçait dans les bois du petit village et s’éloignait des sentiers de randonnée pour alimenter les secrets de Castle Combe. Le bruit de ses chaussures était certainement étouffé par le ronflement de l’eau, et sa grand-mère ne se retourna pas une seule fois en chemin. Ils quittèrent la voie pédestre et le jeune garçon dut monter les genoux pour ne pas risquer de trébucher sur une branche. Une ronce endormie s'agrippa à sa veste et il prit un léger retard en essayant de s’en dépêtrer sans attirer l’attention de la vieille femme ; ses gestes étaient peut-être moins précis, mais elle avait conservé une ouïe et une acuité visuelle impressionnantes. John retrouva sa grand-mère assise au milieu d’une petite clairière. La lueur de l’été baignait encore les arbres dans son crépuscule. L’instant était parfaitement choisi. La sorcière ferma les yeux et leva des mains qui s’embrasèrent aussitôt de la vie qu’elle tirait du monde invisible. John s’accroupit derrière un arbuste pour trouver un meilleur angle de vue. Des dizaines et des dizaines de cordes éclairaient la percée entre les arbres. Des centaines devinrent bientôt ce qui parut être des milliers, et les mains d’Abigail ralentirent leur chorégraphie ; leurs paumes, éclatantes, étaient lisses de toute la vie qu’elle amassait. Elle les porta à son visage et disparut dans la lumière éblouissante. La vie l’accepta tout entière et John crut un instant qu’il avait crié pour l’avertir. La nuit tomba soudainement sur le petit bosquet, et le fureteur dut battre des cils pour s’habituer aux ténèbres. Le spectacle lui glaça le sang et il sentit ses jambes trembler sous son poids. Un hiver hâtif s’était abattu sur les arbres et la végétation tout autour d’Abigail. Quant à elle, il était difficile d’en avoir le cœur net dans la nuit noire, mais elle paraissait plus vive et plus solide, comme si elle avait bu à la fontaine de Jouvence.

« Tu peux sortir, maintenant, mon petit. » La voix chaleureuse lui rappela que la fée était bien sa grand-mère. « Ces rameaux ne te cachent plus beaucoup, tu sais ? »

John contempla un instant les maigres issues qui s’offraient à lui. Il sortit finalement de sa cachette, avançant d’un pas prudent et malhabile.

« Nan Joy, est-ce que tout va bien ? » La question fut la première à se bousculer sur ses lèvres.
« Je me porte comme un charme, ne te tracasse pas, mon petit. »
« Mais, Nan, les arbres ? »
« Il leur reste juste assez pour s’endormir paisiblement. Si la vie est clémente, elle les éveillera au printemps. »
« Tu as l’air… Différente. »

Sa grand-mère prit sa main dans la sienne ; la peau était à présent douce sous la pulpe de ses doigts adolescents. Il n’en reconnaissait pas les quelques rides qui étaient restées là.

« As-tu déjà osé demander à ta mère quel âge j’avais ? » L’œil amusé de la vieille dame lui disait qu’elle connaissait déjà la réponse, et John secoua la tête. « Bien sûr que tu t’es déjà posé la question ! C’est ton intelligence qui te rend honneur, mon petit. » Ses yeux et sa bouche riait dans l’obscurité. « À certaines conditions, notre don nous fait le cadeau d’allonger nos vies de quelques années. Vois-tu ? »

John n’en croyait pas ses oreilles, pourtant, ses yeux, eux aussi, appuyaient de certitude les dires de la vieille magicienne.

« Ça veut dire que tu es immortelle ? » Un soupçon d’espoir trahissait l’émotion dans sa voix.
« Ne dis pas de bêtise, mon petit. Seuls les maudits voudraient d’une vie éternelle et eux seuls en sont les esclaves. Personne n’est plus grand que la Mort, même pas nous. Elle est notre amie, et je l’accueillerai à bras ouverts, comme tu le feras à ton tour, lorsque le temps viendra. »

Des années plus tard, Abigail avait répété ces mots exactement, avant que les cercueils de sa fille et de son beau-fils ne soient abaissés sous terre. Leur fils n’assista pas à l’oraison funèbre ; il avait disparu.

04 Grand, très grand, il surplombait la foule d’habitants qui s’étaient habillés de noir et de tristesse pour l’enterrement d’Anthony et de Beatrice Fairburn. Le départ précipité du couple de parents avait beaucoup choqué le village, qui avait insisté pour leur rendre hommage. Ses yeux scrutaient les visages, à la recherche du seul garçon qui comptait vraiment ce jour-là : l’homme qui avait perdu ses parents dans un incendie. La découverte des restes humains avait profondément choqué la communauté, mais tout le monde se demandait ce qu’il était arrivé à John Cliff Fairburn. Un troisième corps avait été arraché à la petite famille, dont la renommée - en particulier celle de la matriarche - rassemblait la congrégation autour des tombes fraîchement creusées. Lorsque ses yeux ne le trouvèrent pas, il sentit sa respiration s’étrangler et son regard emprunter à l’humidité de la pluie qui tombait sur le gazon du cimetière. Il refusait l’hypothèse, la tournait et la retournait dans sa tête cotonneuse : John ne pouvait pas être mort. Restait-il encore qu’un grand brun de trente-cinq ans ne se volatilisait pas, purement et simplement. Abigail était restée insensible à ses appels, ses assauts sur sa porte d’entrée et aux questions qu’il avait pu lancer lorsque le monde ne regardait pas. Elle restait muette, et il n’avait pas d’autre choix que de s’en référer aux ouï-dire et autres commérages. Une rumeur farfelue et importune voulait que John se soit enfui avec son amant, et que ce dernier avait mis le feu à la maisonnette des parents pour faire diversion. Les dents avaient d’abord grincé quand il l’avait entendue, puis, les poings s’étaient serrés et s’étaient abattus sur les tempes de l’imprudent qui l’avait lancée tout haut devant lui. Son œil au beurre noir attisait les qu’en-dira-t-on, mais trahissait une plus grande peur encore : il ne l’aurait pas abandonné, pas lui.

05 Ses pieds lui faisaient mal, et John songea qu’il devait bientôt acheter de nouvelles chaussures. Il n’avait pas eu l’occasion d’emporter toute sa garde-robe. Le plus gros de ses effets personnels avait de toute façon disparu dans l’incendie qui avait ravagé la maison de ses parents, onze mois plus tôt. Il partageait alors son logement avec son colocataire, et l’espace commun l’avait empêché de rassembler tous ses souvenirs d’enfance sous un seul et même toit. C’était tout ce qui en restait à présent : des traces et quelques réminiscences. L’homme soupira pour lui-même, tandis qu’il remontait l’avenue, en direction de l’entrée du métro. Assis dans le train, il pourrait peut-être reposer ses jambes fatiguées d’avoir trop marché, pendant son trajet jusque dans le Queens. Son être de lumière s’était bien gardé de lui parler des distances qu’il allait parcourir chaque jour à pied, lorsqu’il l’avait laissé dans la ville qui ne dormait jamais. Le temps n’avait jamais cessé de presser, depuis qu’un être démoniaque avait juré de s’emparer de leurs pouvoirs et qu’il avait été forcé à l'exil. Les écrans gigantesques attirèrent comme à l’ordinaire les yeux du passant, qui se stoppa net sur le trottoir, manquant de faire tomber une jeune femme d’affaires ; celle-ci lui hurla bien sûr dessus, mais elle s’interrompit à son tour en voyant les mêmes images que John à l’écran.
Un silence de mort. C’était peut-être le souvenir le plus vif qu’il avait gardé de ce 26 septembre 2023.
La chasse aux sorcières qui s’ensuivit, d’abord figurative, puis littérale, fit regretter à John la décision qu’il avait prise quelques mois plus tôt de déménager à San Francisco courant octobre. La machine était lancée, la chambre qu’il louait avait déjà été reprise et il n’y avait plus de marche arrière possible.

pseudo BryceH
âge On va dire que je suis moins sage que John parce que je n'ai pas encore tout à fait atteint la trentaine.  
pays France
fréquence rp Une à deux fois par semaine en moyenne, parfois beaucoup plus.  
fréquence de connexionQuasi quotidiennement pour faire un coucou ou voter pour le forum.
comment avez vous atterri ici ? C'est la faute de Mehiel, un diablotin qui avait des arguments... De taille, si vous voyez ce que je veux dire.    
vos impressions J'aime beaucoup l'idée d'un forum Charmed, old school, mes premiers amours. J'espère que les petits nouveaux sont les bienvenus, sans pré-liens déjà établis, qui m'avaient l'air pas mal réservés. Je promets d'y faire ma place !    
Double-compte Non, et ce n'est malheureusement pas prévu, autrement, je risque de me noyer.  
scénario/prédéfinis/inventé John est un personnage inventé.
crédits kidd ressources, rachelsennot, mwm22 et greengableslover sur Tumblr.  

Code:

<span class="citation">Jonathan Bailey</span> - @"John Fairburn".

♦ Félicitation, tu as passé l'étape de la validation ! Tu vas maintenant pouvoir arpenter les rues de San Francisco et décider de quel côté tu feras pencher la balance cosmique.

♦ Tu peux dès à présent commencer à rp et participer à l'activité du forum mais avant toute chose, je te conseille quand même de te rendre ici afin de gratter deux trois liens aux autres. C'est toujours mieux de fonctionner en bande par les temps qui courent, on ne sait pas ce qui pourrait te tomber sur le coin de la tronche alors mieux vaut prévenir que guérir ! Enfin, si t'as un être de lumière tu t'en fous un peu, un petit mouvement de main et adieu la blessure ...

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